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Mise en peinture du Châssis et des pièces du train arrière | (Les 21 et 29 Janvier 2009)
Comme vous pouvez le voir, c'est déjà le troisième article concernant la restauration du châssis que je mets en ligne car il y a tellement de choses à faire et de temps à passer pour arriver à bout de ce chantier , qu'il m'est nécessaire de vous le présenter en plusieurs parties ! Cette fois ci je peux enfin prendre un peu de plaisir après toutes ces heures de galère et ce boulot de décapage tellement ingrat, puisque j'entame la phase de protection des pièces , la mise en peinture du châssis et pour la suite , le meilleur bien sur,.. le remontage, de tout l'ensemble !
Mais il me faut auparavant terminer certaines choses, comme la restauration du pont arrière, (avec le changement de ses roulements, de ses joints spi et surtout un bon décapage pour une rénovation visuelle), le remontage de tous les silemblocs neufs sur les barres de train arrière, la rénovation de l'arbre de transmission, (peinture, cage à aiguilles et croisillon neuf !), installation du kit frein arrière neuf, réalisation et mise en forme de la canalisation d'essence neuve et je pourrais ensuite m'occuper de réinstaller l'échappement, réaliser l'adaption du shiffter B&M pour le passage des vitesse....enfin bref...Pas mal d'occupation en perspective, de nombreux efforts à fournir encore, et beaucoup de patience avant d'aller enfin se promener avec la belle !!!
En ce qui concerne le décapage du châssis, l'ensemble est maintenant débarrassé de plus de 90 % du goudron, et ce que vous avez pu découvrir sur les photos de l'article précédent, permet de voir que l'ensemble est en excellente condition et que la rouille est quasiment absente sur plus de 95% de la surface, cependant, il reste quelques rares endroits ou je n'ai pas gratté et retirer le blackson dans sa totalité, faute d'accès mais aussi parce que je suis un peu arrivé à mes limites dans le sens ou bouffer de la merde, respirer de la poussière, pendant plus de 40 heures et recevoir tellement de saloperies dans les yeux au point de les avoir irrité pendant plus de 2 semaines, m'a un peu refroidi !!!
Et puis pour être honnête, j'ai le sentiment d'avoir fait déjà quelque chose de très correct, suffisant pour protéger sérieusement une auto qui va rouler 3000 kms par an pour une trentaine d'années et je reste d'ailleurs conscient qu'il est assez difficile de faire mieux sans carrément déposer la caisse du châssis, à l'image de Pascal, Jean François ou Thierry, propriétaires de Chevelles 66 en France, que je vous ai présenté dans la rubrique "Chevelles Françaises" !
J'ai appliqué sur l'ensemble du châssis un produit qui s'appelle le "Ferose"; c'est un convertisseur de rouille dont la fonction essentielle, contrairement à des produits comme le célèbre "Frameto" ou autres du même style, à pour fonction première d'utiliser la rouille pour la convertir "chimiquement parlant", et s'en servir pour former la couche de protection ! c'est réellement impressionnant et le processus se déroule en 2 minutes, le produit bleu, badigeonné au pinceau, assez économique pour traiter des surfaces assez grandes,, sans aucun solvant ou acide, (enfin je ne vais pas vous faire l'article en vous détaillant sa composition, voici le lien !!!) change de couleur dans ce délais pour virer au noir satiné ! il est même recommandé de laisser la rouille en veillant juste à ne pas laisser les morceaux susceptible de se décoller (il suffit juste de gratter légèrement avec une brosse métallique !). La raison pour laquelle j'ai opté pour se produit est simple: si l'on considère que la rouille se développe uniquement lorsqu'il y a de l'air, généralement on applique une bonne peinture antirouille à l'image de celle que j'utilise depuis le début pour peindre mes pièces, cependant, et surtout dans ce cas de figure, j'ai décapé le châssis par le dessous de l'auto, avec les moyens du bord, et ce procédé est bien entendu beaucoup moins efficace que le sablage qui permet quant à lui d'éliminer purement et simplement la rouille dans sa totalité ! j'en ai donc conclu qu'il me fallait un produit capable de convertir et stopper le peu de rouille de surface qu'il pouvait rester dans le métal puisque l'élimination de la rouille n'était pas parfaite dans mon cas, (si vous regardez de prêt, une pièce rouillée que vous avez décapé, vous vous apercevrez qu'il y a toujours de la rouille dans les minuscules creux et cavités du métal, à moins de les décaper par électrolyse, sujet que j'aborderais un peu plus bas !), et puis cette option me permet donc de pallier aux problèmes d'accès rencontrés à quelques endroits ou je ne peux pas décaper correctement !
Le Férose va donc me donner la possibilité de mettre en place une couche de protection sur le métal, de traiter la rouille au plus profond de celui-ci afin d'être sur que le peu qu'il en reste ne reprenne pas le dessus avec les années sous la peinture, et comme ce produit peut être mastiqué ou peint, cela laisse de nombreuses perspectives et possibilité par la suite ! (pour infos j'ai utilisé la moitié d'un litre pour traiter toutes les pièces du train arrière et les châssis/planchers complets !)
La deuxième phase consiste à balancer au pétard deux bonnes couches de peinture noir brillante antirouille, la bonne vieille peinture made in "Mr Bricomachin..." que j'utilise pour tout, mais cette fois- ci, ce n'est pas moins d 1,5 litres que je vais pulvériser sous l'auto; je vais passé au moins 1 heures à faire le guignol et à jouer avec mon pistolet sous l'auto, je ne vous dis pas les crampes dans bras et le poignée à force de tenir à bout de bras tout l'ensemble surtout lorsqu'il me faut insister dans les endroits difficiles d'accès pour atteindre les creux, les cavités ou le espace réduits !
Je suis assez content du résultat surtout en comparaison du début de chantier et c'est vraiment comme cela que j'arrive à tenir et à avancer cette restauration car en effet, ces moments de plaisir et de satisfaction lorsque l'on regarde dans mon cas par exemple, ce châssis repeint, présentable et surtout protégé, c'est vraiment dans ces moments forts que l'on compense toutes les difficultés ou les souffrances rencontrées et le temps passé sur l'auto, enfin c'est comme cela que je fonctionne je crois ! La troisième phase est aussi un gros morceau sur lequel il va falloir passer un peu de temps, je parle bien sur du pont arrière au complet, sur lequel j'ai décidé de remettre effectivement à neuf les roulements au complet, les bagues d'épaisseurs et les différents joints mais aussi, par la même occasion, un peu comme un gosse, certain accessoire; devinez un peu....allez je vous l'donne dans l'mille Emile....de l'ALUMINIUM POLIS....et oui on ne change pas une équipe qui gagne...lol !!! Plus sérieusement, je suis tombé, toujours sur ebay motor, sur un magnifique "rear end cover", une pièce de toutes beauté, taillée dans la masse, avec par endroit plus d'1 cm de matière et fourni avec ses vis en inox, je n'ai pas pu résister, devines !!!
Le deuxième accessoire concerne les rehausseurs de suspensions arrière qui s'installent sous les ressorts arrière afin de sur élever l'auto d'environs 4 cms, mais aussi l'ensemble des frein arrière neuf !
Je vais d'ailleurs vous faire par la suite un tutorial complet en photos sur le remontage du pont, j'aurais du le faire pour le démontage mais il sera aussi simple de le regarder à l'envers pour comprendre comment se démonte intégralement le pont arrière ! Je dois dire que j'ai été particulièrement épaté de la simplicité avec laquelle cette partie de l'auto se démonte de toutes pièces et l'aspect robuste de toutes celles qui le compose...et dire que cela à pourtant 42 ans voir même beaucoup plus pour ce qui est de la date de conception, il rigolaient pas les amerlocs !
Je vous souhaite une bonne lecture et comme toujours j'espère que vous passerez un bon moment sur www.chevlelle.fr
Ce kit à été trouvé sur ebay motor pour la somme de 86 euros livré, (prix du kit $64) eposé au complet dans sa boite !
Détails du kit avec les bagues d'épaisseurs, les entretoises de serrage, les vis, les roulements... Voici quelques pièces décapées grace au procédé de l'electrolyse qui permet d'élimer complètement la rouille lorsque l'intensité dans le bain est suffisante
Une photo d'un peu plus prêt pour vous montrer la qualité de décapage avec l'éléctrolyse (ces ressorts ont été juste légèrement brossés quelques minutes avec du papier de verre juste après le "décapage par electrolyse") Je vous laisse imaginez si vous ne passez pas par un bain d'electrolyse pour le décapage, la difficulté que vous allez rencontrer pour mettre à nue la fonte d' un tambour comme celui-ci, généralement bien rouillé, avec tous ces creux tout autours...no comment !
Démontage du gros roulement situé sur le pignon princpipale de pont sur lequel l'arbre de transmission vient se fixer
Démontage des arbres de roue du pont arrière juste retenue pas un clips, lui même bloqué par un axle, (je détaillerais le jour du remontage !)
Voici le corps du pont entièrement démonté ce qui va me permettre de le manipuler beaucoup plus facilement compte tenu du poids allégé après le démontage de toutes les pièces, afin de le décaper complétement pour une petite restauration !
Les 2 trous surpérieurs correspondent aux emplacements où se fixent les silemblocs reliant les bras de suspensions arrière Une fois les arbres de roue démontés, vous pouvez voir le trou dans lequel la pièce se loge mais il est surtout enfin possible de démonter les flasques de fixations de freins arrières afin de les restaurer aussi, vu la bonne rouille de surface présente sur ces dernières
Voici mon bac d'électrolyse improvisé avec lequel je décape les pièces présentant pas mal de rouille de surface ou en profondeur, ce procédé est imparable et la rouille n'y échape pas, si cela vous interesse, voici le lien ICI Voici les deux sources de courant que j'ai utilisé, la première, un chargeur de batterie pas très puissant (3,5 ampère / heure, un peu limite, il fallait pas loin d'un nuit pour décaper correctement une pièce !)... et la deuxième, une alimentation stabilisée de 13,8 volts, (alimentation de radio C.B), montant à 20/25 ampères... alors là... cela marche du tonnerre mais l'alimentation sent vraiment le "chaud" au bout de 3 heures, elle n'a pas cramée, mais c'est flippant quand même...suivez le tuto sur le lien plus haut car je n'utilise peut être pas le bon matériel...mais en tout cas, fini le poncage/décapage pour les pièces de taille correcte, capable d'aller dans le bain...c'est un procédé GENIAL et qui ne coute pas chèr !!! Vous partez d'un ensemble de domino reliés entres eux afin de traiter plusieurs plièces à la fois ! Observez le bras de train arrière, je l'ai mis tel quel, sans même décaper la peinture, la crasse ou le goudron...le résultat...? cela ressort nickel, il faut juste utiliser une brosse métalique pour virer toutes ces matières qui vont se détacher tout simplement sous l'effet du courant qui traverse la pièce dans le bain de lessive de soude ! C'est MAGIQUE ! Ne vous marrez pas, j'ai quand même réussi à décaper les 2 extrémités du pont qui comportaient malgré tout quelques endroits inaccessibles au ponçage électrique...mais je vous l'accorde, la "baignoire" est un peu étroite !
2 èm Journée de boulot le 29 JANVIER 2009 VOICI LA SUITE: Application de la protection au "Férose" sur les arbres de roues.
Application du "Férose" sur les bras de pont arrière, sur toutes les autres pièces mais aussi sous l'auto complète (Châssis et planchers !) à savoir que tous les endroits ou la couleur noire est la plus présente correspondent à une bonne réaction du "Férose" qui trouve justement des traces de rouilles en profondeurs pour réagir et former une couche de protection.
Application d'une première couche de peinture noir brillante antirouille sur les pièces du train arrière. Première couche appliquée en dessous de l'auto, avec un résultat sympa mais je vais certainement en balancer une deuxième pour être sur...(Sur de quoi je ne sais pas mais c'est pas grave !!!)
Date de création : 29/01/2009 @ 20:54
Dernière modification : 21/05/2009 @ 13:07
Catégorie : Phases de restauration
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